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Des élections aux cérémonies de collation des grades : gardons vivants la démocratie et l’espoir

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Plusieurs pays, dont le Canada, ont récemment tenu des élections nationales. Nous sommes également arrivés à cette période de l’année où les étudiant.e.s terminent leurs études et montent sur scène pour recevoir leur diplôme. Qu’ont en commun ces deux types d’événements bien distincts? Ils marquent des étapes importantes, non seulement pour les personnes – politiciens ou étudiants –, mais aussi pour les communautés qui les entourent. Derrière une plateforme de politiques ou un parcours académique réussi, il y a tout un éventail d’idées et de talents qui façonneront le milieu où ils s’implanteront.

Ces deux types d’événements sont le fruit de processus participatifs et compétitifs. Ils sont des mesures de la responsabilité et de la confiance. Par le biais des élections et des cérémonies de remise des diplômes, le public manifeste certaines attentes : ces événements doivent s’appuyer sur des mesures et des engagements validés et objectifs. Ils sont l’expression d’une sorte de contrat social entre la société et les institutions. Par exemple, on s’attend d’un élu qu’il prenne un ensemble d’engagements afin de réaliser ses promesses électorales ou d’un diplômé qu’il possède un certain niveau de compétences qui le préparent à occuper un emploi ou à progresser dans sa carrière et dans la société. Dans les deux cas, les candidats et candidates, et leurs réseaux de soutien, doivent faire preuve de persévérance, travailler fort et consacrer du temps et de l’argent jusqu’au jour J. Les candidats à une fonction publique comptent sur des aides et des infrastructures de campagne, des appuis financiers et politiques et un ensemble de partenaires de coalition travaillant pour la victoire. Pour réussir leur parcours d’apprentissage, les étudiant.e.s comptent, quant à eux, sur leurs enseignants, leur personnel administratif, leurs collègues de classe, leurs amis, leur famille, les diplômés et souvent, dans le cas des apprenant.e.s, un employeur qui les soutient.

Les élections et les cérémonies de collation des grades sont également empreintes de symbolisme et d’émotions. Elles représentent un nouveau départ, accompagné d’espoirs, d’incertitudes et d’angoisses. Il s’agit de deux grandes voies de changement social pacifique, et leur portée va bien au-delà de l’attention momentanée accordée aux résultats électoraux ou à la célébration de l’achèvement d’un programme d’études rigoureux. Toutefois, l’avenir ne se dessine pas nécessairement clairement tout de suite et n’est pas garanti. Comme l’a récemment fait remarquer l’actrice Jane Fonda dans un prononcé devant la promotion 2025 de l’École de communication et de journalisme Annenberg de l’Université de Californie du Sud, où j’ai travaillé, « l’espoir agit… L’espoir est un muscle comme le cœur. C’est lorsque nous agissons que l’espoir prend vie ». Elle a également cité le dramaturge, activiste et ancien homme d’État tchèque, Václav Havel, qui a dit : « L’espoir, ce n’est pas croire que tout finira bien. L’espoir, c’est croire que la vie et le travail ont un sens » (, 1987). Ainsi, nous pouvons considérer les élections et les cérémonies de remise des diplômes comme deux canaux par lesquels nous suscitons l’espoir et exerçons nos droits et obligations en tant que membres de sociétés civiles et démocratiques.

À ceux et à celles qui s’apprêtent à vivre cette étape importante à l’École d’éducation permanente de l’Université McGill – en tant que finissant.e, membre du corps professoral ou du personnel, ou membre de la famille qui a apporté son soutien jusqu’à la fin de l’année universitaire – je vous félicite pour ce que vous avez déjà accompli et pour ce que vous réaliserez dans l’avenir!

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